Être formateur dans des écoles supérieures en 2025 : mon parcours, mes réalités, ma vision
De technicien à formateur en marketing digital : un parcours atypique
Avant de vous parler de ce que signifie être formateur dans l’enseignement supérieur en 2025, j’aimerais d’abord vous partager mon histoire. Parce que oui, mon parcours n’a rien de linéaire. Il est rempli de détours, d’échecs, d’apprentissages et surtout de rebonds.
À la base, je viens d’un tout autre univers.
J’ai démarré par une formation professionnelle en génie climatique, un domaine technique, loin du digital et du marketing. Ensuite, j’ai poursuivi avec trois années d’études post-bac en commerce B2B, avec à la clé l’obtention d’une licence en commerce.
Mais à la sortie de cette formation, je ressens un profond désalignement. Je décide donc d’arrêter les études, convaincu, comme beaucoup à cet âge-là, que “ce n’est pas fait pour moi”.
Ironie du sort, l’entreprise dans laquelle je travaillais à l’époque voulait me faire entrer en école de commerce… à mes frais… pour ensuite m’embaucher en alternance. Lol
L’appel de l’aventure et le déclic digital
Je choisis une autre voie : celle de l’expérience de vie.
Je multiplie les petits boulots en France, avant de partir en Australie pour un an. Là-bas, j’apprends l’anglais, mais surtout la débrouille, l’adaptation, et je prends goût à la liberté.
De retour en France après un an et demi d’aventure, je replonge dans des jobs alimentaires jusqu’à tomber sur une formation en community management.
Et là, c’est la révélation. Je me dis : “C’est ça que je veux faire.”
Premier contrat dans la com : pas aussi simple que prévu
Je décroche rapidement un premier contrat dans une radio locale en tant que community manager. L’expérience est mitigée : le travail est bien fait, mais la communication digitale n’est pas prise au sérieux par la direction.
Puis c’est la double peine :
Je me blesse gravement au genou, juste avant le confinement.
En période d’essai, ma blessure reporte la suite du contrat, et au moment où je suis de nouveau opérationnel : rupture brutale du contrat.
Retour à la case départ. Ou presque.
L’entrepreneuriat, une évidence
Face à ce coup dur, je prends une décision qui changera tout :
Je crée ma micro-entreprise, tout en gardant un job alimentaire pour sécuriser mes revenus.
Je démarche moi-même les entreprises, sans réseau, sans recommandation.
Dès le premier mois, je décroche deux contrats, dont un à Dubaï. Full remote.
C’est à ce moment-là que je prends confiance. Je me dis : “OK, je suis peut-être pas si mauvais, en fait.”
Une activité qui se construit étape par étape
Avec la fin du confinement, je décide de quitter mon job alimentaire pour un mi-temps en tant que chargé de communication.
Les débuts sont difficiles : pendant six mois, je n’ai aucun nouveau contrat.
Mais je tiens bon. Je continue à développer mon activité de formateur en marketing digital indépendant et de prestataire en communication à côté.
Je me retrouve alors avec un double statut :
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Salarié à mi-temps
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Indépendant à mi-temps
Je négocie un CDI, à condition de garder mon activité à côté. Ce que j’obtiens, sur le papier.
Je resterai deux ans en poste, avant de quitter l’entreprise suite à plusieurs désaccords de vision avec la direction. C’est dommage, j’aimais bien la boîte.
Être formateur en 2025 : une mission passionnante et exigeante
Aujourd’hui, je suis 100 % indépendant, et mon activité se répartit ainsi :
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80 % de formation en écoles supérieures
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10 % de formation en entreprise
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10 % de communication opérationnelle pour mes clients
Concrètement, être formateur en marketing digital dans le supérieur en 2025, c’est bien plus que transmettre des connaissances.
C’est accompagner une génération ultra-connectée, qui a besoin de sens, de concret, et d’adaptabilité.
Mon rôle, c’est :
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D’expliquer, pas réciter
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De guider, pas imposer
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De faire réfléchir, pas simplement faire apprendre
Des compétences techniques… mais surtout humaines
J’enseigne le marketing digital, le webmarketing, les réseaux sociaux, la création de sites web, ou encore le référencement naturel (SEO).
Mais ce que je veux vraiment transmettre, c’est une logique de réflexion, une autonomie dans l’action, et surtout… de la confiance.
Parce qu’un bon marketeur ne connaît pas tout.
Mais il sait chercher, s’adapter et rebondir.
Et ça, c’est aussi ce que m’a appris mon parcours.
L’importance de la veille et de l’actualisation des savoirs
Si je devais donner un seul conseil à quelqu’un qui veut se lancer dans la communication ou le marketing digital aujourd’hui, ce serait :
Fais de la veille. Tout le temps.
Les outils changent, les algorithmes évoluent, les plateformes explosent puis disparaissent.
Ce qui ne change pas, c’est la capacité à apprendre et à s’adapter.
C’est pour ça que je me forme en permanence, que je teste de nouveaux formats, que je reste actif sur les réseaux, que je lis, que je creuse.
Parce que enseigner en 2025, ce n’est pas être un expert figé.
C’est être un apprenant permanent, qui partage son chemin autant que ses connaissances.
Conclusion : un métier d’avenir… profondément humain
Être formateur en école supérieure, en 2025, c’est :
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Être pédagogue, mais aussi stratège
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Être à l’aise avec les outils, mais surtout avec les gens
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Être curieux, souple, et passionné
Et surtout, c’est savoir dire à ses étudiants :
“Tu peux y arriver. Et je vais t’aider à comprendre comment.”
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